Plusieurs changements sont attendus dans le secteur de l’immobilier en 2018. Je ne fais pas allusion aux prix ou aux taux de crédit, mais plutôt aux dispositifs existants, les taxes d’habitations ou les impôts.

En ce qui concerne les mécanismes immobiliers comme la loi Pinel ou le PTZ (prêt à taux zéro), sachez que le premier sera uniquement appliqué en régions tendues, telles que les zones A et B1. Ceux habitants dans les zones B2 et C pourront continuer à en bénéficier, mais sous condition. Pour le PTZ, il est maintenu dans les régions A, B1, B2 et C. Concernant les biens anciens, un acheteur pourra en bénéficier si sa maison nécessite des travaux de rénovation et si celle-ci se situe dans les zones B2 ou C.
Du côté de la taxe d’habitation, de 2018 à 2020, il est prévu qu’elle soit progressivement supprimée pour tous ceux et celles qui ont un revenu inférieur à 27 000 € par année, pour les couples ne dépassant pas 43 000 € par an ou encore, tous ceux qui ont deux enfants et un revenu inférieur à 55 000 €. À noter que la taxe sera supprimée pour 80 % des contribuables d’ici 2020. En ce qui concerne l’APL (Aide Personnalisée au Logement), un programme visant à faire baisser le prix des loyers des logements du parc social verra le jour, soit de 60 € en moyenne par mois. Autre nouveauté, les emprunteurs auront la possibilité chaque année de renégocier auprès de leur assureur ou même de résilier !