Bien immobilier : les vices cachés accablent les acquéreurs
En tant qu’acquéreur d’un bien immobilier, la découverte de vices cachés après l’achat peut s’avérer être un véritable cauchemar. Ces défauts dissimulés, qu’il s’agisse de mérule, de dégâts causés par les termites ou de fondations défectueuses, peuvent remettre en question l’intégrité même de votre nouvelle propriété.
Un fardeau de preuve difficile à porter
Malheureusement, la plupart des compromis stipulent que l’acheteur n’a aucun recours contre le vendeur, que les vices soient apparents ou non. La seule exception est si vous pouvez prouver que le vendeur était au courant du vice caché et ne l’a pas divulgué. Un fardeau de preuve ardu à porter.
Une protection accrue pour les consommateurs
Cependant, si le vendeur est une entreprise (personne physique ou morale) et que l’acquéreur est un consommateur, le vendeur est tenu de garantir l’absence de vices cachés, qu’il en ait eu connaissance ou non. Cette disposition offre une protection supplémentaire aux acheteurs particuliers.
Construire ou rénover : un choix stratégique
Donc, le dilemme entre construire ou rénover un logement ancien dépend de plusieurs facteurs : votre budget, vos compétences en bricolage, votre désir de créativité et votre échéancier. Bien que la rénovation puisse s’avérer moins coûteuse, elle comporte des risques de dépenses imprévues. La construction neuve, quant à elle, permet une meilleure maîtrise des coûts, mais peut prendre plus d’un an.
Agir rapidement pour préserver vos droits
Dans tous les cas, si vous découvrez des vices pouvant être couverts par la garantie, il est impératif d’alerter le vendeur sans délai par courrier recommandé. Cela lui permettra de remédier au problème. Si aucun accord n’est trouvé, vous devrez alors intenter une action en garantie des vices cachés contre le vendeur dans les plus brefs délais.